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Magicien de la lumière, Patrick Rimoux a sublimé les architectures et les espaces urbains de Paris à Johannesburg, Bruxelles, New Dehli ou New York. Il mène en parallèle une œuvre de plasticien en créant des tableaux qui scintillent et s’animent, à partir de copies 35mm de films qui l’ont particulièrement marqué.
Il revient enchanter cet hiver la galerie Minsky avec de nouvelles œuvres sur le thème du « Coup de foudre ».
La mémoire de Patrick Rimoux est peuplée de réminiscences cinématographiques qui plongent jusqu’à son enfance. Car sa Madeleine à lui, ce sont les films de Fritz Lang, Stanley Donen ou Marcel Carné, qu’il a découvert avec sa mère, qui l’autorisait à veiller avec elle devant le Ciné-club de Claude-Jean Philippe.
La passion pour le 7e art est le fil d’Ariane de Patrick Rimoux. Il l’a déroulé toute sa vie, comme il déroule les copies des films dont il fait la matière de ses œuvres. Etudiant aux Beaux-arts de Paris, c’est sa passion du cinéma qui le pousse à participer au concours lancé pour l’érection d’un monument funéraire à la mémoire d’Henri Langlois, créateur de la Cinémathèque française. Concours qu’il gagne et bouleverse doublement sa vie : il réalise alors sa première grande œuvre et rencontre celui qui va l’initier à l’art de la lumière, Henri Alekan, légendaire chef-opérateur de La Bataille du rail, des Maudits et des Ailes du désir, avec lequel il conçoit des “Chemins de lumières” qui seront installés à Bruxelles puis dans d’autres villes.
Réminiscences des salles obscures
Patrick Rimoux ranime et magnifie ses souvenirs cinématographiques. Il les révèle en coupant dans la pellicule 35mm des copies de films les scènes restées gravées dans sa mémoire. Il les place entre deux plaques de verres qu’il sable, grave, peint, puis illumine et parfois anime avec des vidéo-projections. Il monte et scénarise de nouvelles productions chargées de ses réminiscences de spectateur.
« Nos vies sur les écrans jouent des partitions aux sensibilités exacerbées. Le cinéma comble tous les possibles ! », explique ce maître de la lumière dont les œuvres récentes, exposées galerie Minsky du 19 janvier au 18 mars 2023, ont pour sujet ce qui précisément illumine comme nul autre pareil nos existences : le coup de foudre, cet amour fulgurant mais que l’on prétend souvent impossible. Patrick Rimoux en explore les facettes au travers de productions cinématographiques américaines, européennes, africaines, asiatiques et nous offre un flamboyant atlas mondial des cartes du tendre.
Dans son tableau intitulé “Phèdre”, l’artiste a isolé une scène d’une production indienne inspirée de cette grande tragédie amoureuse. L’œuvre est barrée de la traduction du nom de Phèdre en langue hindi, marquant l’universalité des grands récits passionnels. Avec “Humprey”, Patrick Rimoux nous transporte dans un jeu de citations où les personnages de “Chat noir, chat blanc”, d’Emir Kusturica, emmêlés au cœur d’intrigues aussi romantiques que rocambolesques, émergent dans la lumière d’un téléviseur sur lequel Humphrey Bogart et Ingrid Bergman résistent à la passion qui les enflamme à Casablanca. Dans “Lune”, il nous entraîne au cœur de l’improbable relation entre l’esprit des forêts à poil long et la petite fille de “Mon voisin Totoro”. La trame de son tableau intitulé “Filet” est, quand à elle, constituée par la scène d’un film égyptien dans laquelle une femme sauve des eaux à l’aide d’un filet un orphelin qui fuit la guerre et qu’elle adoptera. Dans ce tableau, un triangle bleu, évocation du rets salutaire, semble fendre le cadre pour ouvrir une voie nouvelle : celle d’un amour filial inespéré.
Le coup de foudre n’est pas forcément synonyme d’amour impossible !
Il revient enchanter cet hiver la galerie Minsky avec de nouvelles œuvres sur le thème du « Coup de foudre ».
La mémoire de Patrick Rimoux est peuplée de réminiscences cinématographiques qui plongent jusqu’à son enfance. Car sa Madeleine à lui, ce sont les films de Fritz Lang, Stanley Donen ou Marcel Carné, qu’il a découvert avec sa mère, qui l’autorisait à veiller avec elle devant le Ciné-club de Claude-Jean Philippe.
La passion pour le 7e art est le fil d’Ariane de Patrick Rimoux. Il l’a déroulé toute sa vie, comme il déroule les copies des films dont il fait la matière de ses œuvres. Etudiant aux Beaux-arts de Paris, c’est sa passion du cinéma qui le pousse à participer au concours lancé pour l’érection d’un monument funéraire à la mémoire d’Henri Langlois, créateur de la Cinémathèque française. Concours qu’il gagne et bouleverse doublement sa vie : il réalise alors sa première grande œuvre et rencontre celui qui va l’initier à l’art de la lumière, Henri Alekan, légendaire chef-opérateur de La Bataille du rail, des Maudits et des Ailes du désir, avec lequel il conçoit des “Chemins de lumières” qui seront installés à Bruxelles puis dans d’autres villes.
Réminiscences des salles obscures
Patrick Rimoux ranime et magnifie ses souvenirs cinématographiques. Il les révèle en coupant dans la pellicule 35mm des copies de films les scènes restées gravées dans sa mémoire. Il les place entre deux plaques de verres qu’il sable, grave, peint, puis illumine et parfois anime avec des vidéo-projections. Il monte et scénarise de nouvelles productions chargées de ses réminiscences de spectateur.
« Nos vies sur les écrans jouent des partitions aux sensibilités exacerbées. Le cinéma comble tous les possibles ! », explique ce maître de la lumière dont les œuvres récentes, exposées galerie Minsky du 19 janvier au 18 mars 2023, ont pour sujet ce qui précisément illumine comme nul autre pareil nos existences : le coup de foudre, cet amour fulgurant mais que l’on prétend souvent impossible. Patrick Rimoux en explore les facettes au travers de productions cinématographiques américaines, européennes, africaines, asiatiques et nous offre un flamboyant atlas mondial des cartes du tendre.
Dans son tableau intitulé “Phèdre”, l’artiste a isolé une scène d’une production indienne inspirée de cette grande tragédie amoureuse. L’œuvre est barrée de la traduction du nom de Phèdre en langue hindi, marquant l’universalité des grands récits passionnels. Avec “Humprey”, Patrick Rimoux nous transporte dans un jeu de citations où les personnages de “Chat noir, chat blanc”, d’Emir Kusturica, emmêlés au cœur d’intrigues aussi romantiques que rocambolesques, émergent dans la lumière d’un téléviseur sur lequel Humphrey Bogart et Ingrid Bergman résistent à la passion qui les enflamme à Casablanca. Dans “Lune”, il nous entraîne au cœur de l’improbable relation entre l’esprit des forêts à poil long et la petite fille de “Mon voisin Totoro”. La trame de son tableau intitulé “Filet” est, quand à elle, constituée par la scène d’un film égyptien dans laquelle une femme sauve des eaux à l’aide d’un filet un orphelin qui fuit la guerre et qu’elle adoptera. Dans ce tableau, un triangle bleu, évocation du rets salutaire, semble fendre le cadre pour ouvrir une voie nouvelle : celle d’un amour filial inespéré.
Le coup de foudre n’est pas forcément synonyme d’amour impossible !
Bio
Né en 1958 dans le Limousin, Patrick Rimoux pratique la sculpture depuis l’enfance. Mais ce passionné de nouvelles technologies au parcours atypique décroche d’abord un diplôme d’ingénieur avant de passer le concours de l'École Nationale Supérieure des Beaux-arts de Paris, où il intègre l'atelier du sculpteur Claude Viseux.
Tout en poursuivant ses études, il gagne un concours pour la réalisation d’un monument funéraire en hommage à Henri Langlois, fondateur de la Cinémathèque Française (cimetière Montparnasse, 1990). Lors de l’inauguration il rencontre le légendaire chef-opérateur Henri Alekan. Il conçoit bientôt avec lui des “Chemins de Lumière” qu’ils installent sur 56 sites à Bruxelles, puis à Paris sur la Butte Montmartre et dans d’autres villes.
Des scénographies lumineuses magistrales
La lumière devient dès lors le medium privilégié de Patrick Rimoux. Il l’utilise tant dans son œuvre de plasticien que dans les magistrales scénographies lumineuses pérennes ou éphémères qu’il conçoit dans les espaces publics du monde entier : Grand-Place de Bruxelles, Mandela Bridge de Johannesburg, Tours de la liberté de Soweto, Hôtel de Ville de Québec, Centre Pompidou Metz, City Palace de Jaipur, Gare du Nord...
Tout en poursuivant ses études, il gagne un concours pour la réalisation d’un monument funéraire en hommage à Henri Langlois, fondateur de la Cinémathèque Française (cimetière Montparnasse, 1990). Lors de l’inauguration il rencontre le légendaire chef-opérateur Henri Alekan. Il conçoit bientôt avec lui des “Chemins de Lumière” qu’ils installent sur 56 sites à Bruxelles, puis à Paris sur la Butte Montmartre et dans d’autres villes.
Des scénographies lumineuses magistrales
La lumière devient dès lors le medium privilégié de Patrick Rimoux. Il l’utilise tant dans son œuvre de plasticien que dans les magistrales scénographies lumineuses pérennes ou éphémères qu’il conçoit dans les espaces publics du monde entier : Grand-Place de Bruxelles, Mandela Bridge de Johannesburg, Tours de la liberté de Soweto, Hôtel de Ville de Québec, Centre Pompidou Metz, City Palace de Jaipur, Gare du Nord...
Info+
Galerie Minsky
37, rue Vaneau
75007 Paris
Tél. : 01 55 35 09 00
Du mardi au samedi 10h-13h et 14h-18h
www.galerieminsky.com
37, rue Vaneau
75007 Paris
Tél. : 01 55 35 09 00
Du mardi au samedi 10h-13h et 14h-18h
www.galerieminsky.com